Source : Le progrès
Pas de confinement : dès le mois de mars, le premier ministre suédois Stefan Löfven imposait à ses administrés une décision à rebours du reste du monde, et promettait l’immunité collective à sa population plutôt qu’un pays à l’arrêt.
Quand la quasi-totalité de l’humanité se soumettait à de longues semaines de confinement, la Suède jouait la carte de l’immunisation collective de ses 10 millions d’habitants face à la pandémie de Covid-19.
Une situation bien pire que chez ses voisins
Le pays a certes banni les grands rassemblements, fermé les lycées et universités, interdit les visites en maison de retraite. Mais écoles, collèges, cafés, restaurants et entreprises sont restés ouverts. Stockholm a simplement invité la population à « l’autoresponsabilité » : lavage des mains, distanciation sociale, télétravail, etc.
Un pari raté. L’approche portée par l’épidémiologiste Anders Tegnell – le « Jérôme Salomon suédois » – place désormais la Suède au 5e rang mondial des décès par million d’habitants : le pays affiche 490 morts par million d’habitants, bien plus que la Finlande (58) et la Norvège (45), ou encore l’Allemagne (110) et le Danemark (100).
Et surtout, comme le montre le graphique ci-dessus, la courbe ne se stabilise pas. Une caractéristique que la Suède partage avec… le Brésil et les États-Unis, deux autres pays dont la gestion de la crise sanitaire est très critiquée d’un point de vue médical et scientifique.
Désinformation, propagande. Quel pari raté ? Et si on additionne les morts dus non pas au virus mais à la politique adoptée ou à la panique, dont on n’a pas fini de voir les conséquences ? Surtout que les pays ayant un taux de mortalité plus élevé ont encore plus restreint les libertés ! Donc le seul pari raté, c’est que restreindre les libertés n’a eu aucune incidence sur le virus, peut-être même pas sur le niveau de panique, donc il valait mieux s’abstenir de prendre des mesures aussi graves ! Sauf si on estime qu’il faut toujours prendre des… Lire la suite »