Le témoignage de la bénévole, visionné plus de cinq millions de fois, a provoqué le mécontentement de l’association dans laquelle elle était bénévole. Son tort ? Avoir affirmé qu’elle votait pour Marine Le Pen.
Colombe, devenue célèbre après une apparition lors d’un meeting de Marine Le Pen le 1er mai, subit les répercussions de ses propos publics. D’après Le Figaro, elle ne pourra plus exercer son rôle de bénévole aux Restos du cœur à Perpignan, sa ville de résidence. L’histoire de cette électrice du Rassemblement national avait touché même des sympathisants de gauche, après la diffusion sur TF1 d’une vidéo où elle expliquait les raisons de son soutien au RN. La vidéo est devenue virale, accumulant plus de cinq millions de vues sur les réseaux sociaux.
« On est arrivé dans un monde fou, il faut qu’on trouve des solutions. On a du mal à vivre, on ne peut pas payer les factures, on a les huissiers, les menaces (…) Il n’y a pas de travail, pas d’usine », avait raconté, les larmes aux yeux, cette bénéficiaire du RSA âgée de 60 ans à la recherche d’un emploi. « Je ne trouve pas de travail, mais je suis bénévole aux Restos du cœur et j’aide les gens de la rue », confiait-elle au journaliste Paul Larrouturou.« Quand certains jours la bataille politique nous paraitra difficile, il suffira de penser à Colombe », a affirmé Marine Le Pen, tandis que le RN relayait sur les réseaux sociaux le témoignage de son électrice. « Elle nous rappellera toujours pour quoi et pour qui nous nous battons », a souligné l’ex-candidate présidentielle.
Normal, à condition que la règle soit appliquée pour tout le monde. Trouvez donc un contre-exemple (quelqu’un d’un autre parti politique qui ait annoncé être aux Restos du Cœur sans conséquence) et là sera le scandale, le 2 poids 2 mesures.