Source : Les Échos
Auteur : Paul Molga
Le groupe notamment propriétaire de Bertin Technologies et fournisseur sensible de la Défense, est victime de la défaillance en cascade de plusieurs partenaires industriels. Un protocole de financement a été négocié mais les banques imposent la cession ou l’adossement de ses activités. Le syndicat majoritaire FO demande, lui, « une nationalisation partielle et temporaire ».
C’est un fleuron de l’industrie française qui vacille. Victime d’une cascade de faillites qui a touché son principal partenaire britannique, le groupe toulonnais CNIM a été contraint d’accepter la « recherche de repreneurs et/ou d’investisseurs pour permettre l’adossement ou la cession de ses activités à des tiers à même de valoriser au mieux ses actifs. » Ce sont les termes d’un protocole de conciliation présenté mercredi dernier au Tribunal de Commerce de Paris qu’a consulté « Les Echos ».
Les juges doivent définitivement l’homologuer au cours d’une prochaine audience prévue le 28 mai. Cette vente sera destinée au « remboursement de ses créanciers » et à « la pérennisation de ses activités », indique encore le document. Contactée, la direction de CNIM refuse de commenter mais confirme que la banque conseil Rothschild & Cie a été saisie de la recherche d’un acheteur.
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