C’est officiel, la dette publique de la France a atteint 100,4% de son produit intérieur brut, soit 2.415 milliards d’euros. C’est ce qu’a annoncé l’INSEE ce vendredi 20 décembre. Ce chiffre est en hausse de 39,6 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent.
Mais pour nos politiques, pas d’inquiétude ! Si on refait les calculs différemment, le seuil des 100% n’est dépassé que temporairement. Le cabinet du ministre de l’action et des comptes publics, Gérald Darmanin, a réagit à cette hausse :
« Cette hausse de la dette au troisième trimestre était attendue. Elle provient de raisons techniques, et notamment du calendrier des émissions et des amortissements de titres de dette. Cela ne remet donc pas en cause la prévision du gouvernement, d’une dette à 98,8 % du PIB fin 2019 »
Ouf ! Eh bien non, pas « ouf ». Car il faut rappeler inlassablement que cette dette est à la fois illégitime et irremboursable. Elle est un système sophistiqué d’extorsion du fruit du travail des peuples et, en l’occurrence, du peuple français. Il s’agit en réalité d’une dîme d’un genre nouveau qui justifie les politiques d’austérité imposées par l’Union Européenne : pour payer la dette, il faut que l’État dépense moins, qu’il réduise drastiquement son « train de vie », c’est à dire ses dépenses publiques, et donc qu’il privatise un maximum d’entreprises publiques, jusqu’aux secteurs stratégiques et régaliens. La dette, au final, est un racket organisé, un système de pompage des richesses qui fonctionne car la majorité des gens ne savent même pas qu’ils en sont les victimes, ni comment, ni pourquoi. Le crime parfait, en somme.
Car hormis s’il s’impose à lui-même des lois scélérates, rien n’oblige un État à s’endetter auprès de tiers privés qui demandent à se faire rembourser avec intérêt : un État détient, s’il est souverain, le pouvoir ultime de battre monnaie, c’est à dire de produire lui-même de la dette (ou monnaie-dette) qui entre en circulation dans l’économie et permet à son peuple de vivre à intérêt zéro. Autrement dit, pour vivre et produire, un peuple n’a pas à s’endetter auprès de quiconque et faire payer aux générations futures son passage sur Terre. Par quel stratagème une telle ineptie logique a t’elle été rendue possible ? En raison des lois iniques votées successivement au fil des siècles par des politiciens corrompus qui ont donné tous pouvoirs aux financiers sur les peuples. Et cette haute trahison a eu pour conséquence d’abolir la démocratie. En effet, sous le régime de la dette, la démocratie est illusoire comme l’est la liberté d’un débiteur face à ses créanciers.
Les pays européens sont quasiment tous écrasés par cette arnaque financière. Seule l’Islande a refusé de payer sa dette aux banques privées, comme l’Argentine ou l’Équateur sous d’autres latitudes… Et ces pays n’en sont pas morts, bien au contraire ! Dans le cas de l’Islande, cette décision a été prise durant la phase d’intégration du pays à l’Union européenne. L’Islande a été menacée de sanctions par les marchés financiers qui lui promettaient une récession économique fabuleuse si elle refusait de payer. Mais n’acceptant pas ce chantage digne d’une mafia, les islandais ont réclamé un référendum via une pétition, laquelle a été signée par un quart de la population. Face à un tel mouvement de protestation, le gouvernement islandais s’est plié à la volonté du peuple et le 6 mars 2010, 93% des votants au référendum ont refusé le remboursement de la dette. Depuis, une nouvelle Constitution protège l’État islandais des dérives de la finance. La dette publique du pays est ainsi passée en 8 ans, de 85,4 à 37,7% du PIB.
Cela surviendra t-il un jour en France ? Il est une leçon que certains n’ont visiblement pas retenue : ne jamais sous-estimer le peuple. On sait bien que la Révolution de 1789 – si on met de côté la parenthèse de 1793-94 – n’a fait que remplacer une domination par une autre : la noblesse décadente a été détrônée par la bourgeoisie montante, c’est à dire in fine par la Banque. Et dans l’intervalle, la domination sur le peuple français est devenue à la fois plus forte et moins apparente. Autrefois, l’impôt dû au seigneur était justifié par la protection qu’était sensé apporter la noblesse au tiers-état. Aujourd’hui, l’impôt est plus fort que jamais… et l’insécurité sous toutes ses formes également. Plus rien ne justifie un tel racket.
Combien de temps tout cela va t-il durer ?
Le Média Pour Tous
Tous nos problèmes de la dette, confiée à des Banques Privées ont commencé avec Pompidou, ex Fondé de Pouvoir Rotschild, puissent ils terminer par l’abolition de cette dette factice et l’ anéantissement des intérêts de cette ploutocratie Judéo Franc-Mac , qui nous fait les poches depuis trop longtemps et qui est caractérisée aujourd’ hui par Macron ex Associé-Gérant de cette même banque scélérate, Rotschild . Se rajoutent dorénavant dans la combine, les Fonds de Pensions, vautours, type BlackRock (les copains coquins de Macron/Delevoye) , ou même le fond d’ investissement Diamant Bleu Gestion, dont le gérant n’est autre que Hugues… Lire la suite »