L’association qui soutient les femmes menant des actions pour revendiquer le port du burkini est financée par l’organisation Open Society Foundations, du milliardaire américano-hongrois controversé George Soros.
Le 23 juin, un groupe de sept femmes du collectif «Rosa Parks musulmanes», comme elles se baptisent, se baignait en burkini à la piscine Jean-Bron de Grenoble. Une action visant à revendiquer le droit de se baigner avec ce maillot de bain couvrant interdit dans l’établissement.
Elles étaient entourées de sympathisants et de membres de l’association Alliance Citoyenne, qui apparaît dans la liste des bénéficiaires de la généreuse Open Society Foundations, un réseau de fondations créé en 1979 par le milliardaire américano-hongrois controversé George Soros. Selon sa page Wikipedia, les objectifs de ce réseau sont de «promouvoir la gouvernance démocratique, les droits de l’homme et des réformes économiques, sociales et légales».
C’est la deuxième fois que ce collectif organise un tel happening. Le 17 mai dernier, selon le Dauphiné Libéré, qui propose une vidéo sur son site, des femmes soutenues par cette même association citoyenne avaient déjà conduit une action similaire dans une autre piscine municipale de la ville.
Devant la presse, elles avaient évoqué un «acte de désobéissance civile» contre les règlements des piscines, jugés discriminatoires. Elles estiment n’enfreindre aucune règle d’hygiène ou de sécurité et expliquent agir «sans aucune conviction religieuse», mais pour défendre la «liberté de toutes les femmes», selon des propos rapportés par l’AFP.
En France, le port du burkini dans une piscine municipale peut être interdit pour des motifs d’hygiène ou de sécurité, a récemment rappelé un petit livret de 60 pages co-écrit par les services du ministre des Sports et l’Observatoire de la laïcité.