Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Washington et publiée dans la revue « The Lancet », les trois quarts des pays du monde seront touchés par ce phénomène, d’ici 2050, et ce chiffre augmentera à 97 % d’ici 2100.
Selon une étude publiée jeudi 21 mars dans la revue scientifique The Lancet et menée par une équipe de scientifiques de l’université de Washington, d’ici 2050, les taux de natalité des femmes ne permettront pas le renouvellement des générations dans les trois quarts des pays du monde. En 2100, cette problématique touchera 97 % des pays du monde, selon les conclusions de l’étude. Le taux de natalité mondial est en chute : il y a soixante-dix ans, les femmes avaient en moyenne cinq enfants chacune, alors qu’aujourd’hui, ce taux dépasse à peine les 2,1 enfants par femme, le seuil nécessaire pour garantir le renouvellement des générations.
Selon les chercheurs de l’université de Washington, cette baisse n’a pas encore atteint son terme. D’ici 2100, seuls six pays réussiront à maintenir ce taux de 2,1 enfants par femme : la Somalie, le Niger, le Tchad, le Tadjikistan, les Tonga et les Samoa. Selon les projections de l’étude, même si la France affiche l’un des taux de natalité les plus élevés en Europe, le pays ne parviendra pas à dépasser ce seuil de 2,1 enfants par femme. Le taux le plus bas est estimé au Bhoutan, avec seulement 0,7 enfant par femme.
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