Aux États-Unis d’Amérique, la campagne pour les élections présidentielles est lancée dans le camp démocrate. Lors du premier débat télévisé, Tusli Gabbard élue démocrate d’Hawaï fait forte impression avec un discours pacifiste et anti guerre prenant des positions contre le déploiement de l’armée étasunienne hors des USA. Peu connue, la candidate se place en tête du moteur de recherche google. C’est dans ce contexte que l’équipe de campagne de cette candidate, qui ne dépasse pas 1% dans les sondages, veut profiter de cette dynamique et veut acheter de la publicité sur Google, pour placer son site internet en tête des recherche portant son nom. Quelle n’est pas leur désagréable surprise de s’apercevoir que Google bloque leur compte publicitaire dans les six heures suivant le débat. Une censure de fait, en interdisant l’accès à la campagne sur Google…
Indignée, Gabbard a lancé des poursuites contre Google, pour “discrimination commerciale” et “violation du droit à liberté d’expression”. Et d’alerter dans sa plainte : “la décision arbitraire et capricieuse de Google concernant la campagne de [Tulsi] Gabbard devrait susciter l’inquiétude des décideurs politiques sur la capacité de l’entreprise à utiliser sa position dominante pour influer sur le discours politique, de manière à interférer sur l’élection présidentielle de 2020”.
Google n’a fourni aucune explication claire et pour l’équipe de campagne de Gabbard cette censure s’explique tout simplement par le fait que “Google ou un de ses collaborateurs ne voulait pas entendre le discours de Tulsi Gabbard”. Google se retranche derrière ses algorithmes secrets. Pourtant aucune autre équipe de campagne démocrate n’a rencontré ce blocage.
Cette nouvelle affaire souligne de façon accrue le rôle joué par les géants américains du net ‘Facebook, Twitter, Google…’ pour influencer les élections en mettant en avant ou en étouffant les contenus à leur guise. Rappelons qu’en France le régime Macron est en train de donner un pouvoir accru, totalitaire, à ces plateformes pour contrôler et censurer le net. Régime Macron qui s’inquiète de ce que les gilets jaunes ont pu rapidement s’organiser et s’informer, grâce au net, en dehors de la propagande médiatique des grandes chaines de télévisions et journaux des milliardaires.