Deux supporters suédois ont été tués par des coups de feu lundi en début de soirée à Bruxelles, et le suspect est toujours en fuite. Le parquet fédéral, qui se charge des dossiers de terrorisme, a été saisi de l’enquête.
Des coups de feu ont été tirés vers 19 h 15 sur le boulevard d’Ypres, dans le nord de Bruxelles. Un homme habillé en fluo est descendu d’un scooter avec une arme de guerre. Il a ouvert le feu dans la rue en direction de deux personnes qu’il a ensuite poursuivies à l’intérieur d’un bâtiment. Il a alors continué ses tirs vers les personnes piégées à l’intérieur. Il aurait ensuite fait feu sur deux personnes dans un taxi.
Le tireur en veste fluo orange s’est enfui après avoir fait usage d’un fusil automatique. Le parquet fédéral belge chargé des dossiers de terrorisme a été saisi de l’enquête. Des opérations de police ont été menées dans la capitale belge.
Le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a lui-même évoqué « un lâche attentat » et appelle les Bruxellois à être vigilants. Il a appelé à l’unité dans « le combat contre le terrorisme ».
Le maire de Bruxelles a, de son côté, tenu à rassurer ses administrés. « Les services de police se mobilisent pour assurer la sécurité, dans et autour de notre capitale, en collaboration avec la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden. »
Le ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin annonce ce lundi soir le renforcement des contrôles à la frontière avec la Belgique. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dénoncé, lundi soir, « l’abject attentat » à Bruxelles. « Je suis de tout cœur avec les familles des deux victimes […] Nous sommes unis contre la terreur », a-t-elle ajouté. « Bruxelles a été frappée à nouveau par une attaque terroriste islamiste. Notre Europe est bousculée », a réagi Emmanuel Macron dans la soirée.