L’attaque au hachoir menée vendredi à Paris, près des anciens locaux de Charlie Hebdo, a fait deux victimes, dont un blessé grave, toujours hospitalisée.
« Il a défendu le prophète. » Arshad Mahmoud, le père de l’attaquant au hachoir de Paris, est persuadé du bon droit de son fils, qui pensait s’en prendre à l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, honni au Pakistan, où la question du blasphème est incendiaire.
Dans la vaste maison familiale de Kothli Qazi, petit village de la province du Pendjab, dans l’est du pays, entouré de cultures céréalières verdoyantes, tous soutiennent Zaheer Hassan Mahmoud, 25 ans, dont le geste a plongé la France dans l’horreur.
« Il a tué celui qui manque de respect au prophète. Ceux qui font cela vont au paradis, avec toute leur famille », affirme le père, au discours préparé, qui dit se sentir « très bien » après « la bonne action » de son fils.
Vendredi, celui-ci n’a pourtant pas tué mais grièvement blessé au hachoir deux personnes dont il croyait, à tort, qu’elles travaillaient pour Charlie Hebdo. Ses motivations : la récente republication des caricatures du prophète Mahomet.
« dont le geste a plongé la France dans l’horreur. » Bon déjà on va se calmer, à côté de l’éborgnement de manifestants par leur propre police c’est rien du tout. Deuxièmement, oui on a connecté le monde entier et on se retrouve avec un choc de paradigmes hyper éloignés, entre personnes qui estiment que leur corps physique est tout, et d’autres qui mettent plutôt en premier leur spiritualité (eux aussi ont été « plongés dans l’horreur » massivement par la vision des caricatures). Soit on se déconnecte (on remet des frontières etc., maître chez soi et on fait ce qu’on veut selon nos… Lire la suite »