Les militants et sympathisants de notre syndicat France Police – Policiers en colère sont présents parmi les gilets jaunes depuis les prémices du mouvement.
Que ce soit pour assurer la sécurité des gilets jaunes lorsqu’ils sont en service ou pour manifester à leurs côtés lorsqu’ils sont en congés, plusieurs membres de notre syndicat de police ont acquis une bonne connaissance des gilets jaunes.
Dès le 17 novembre, l’âme de ce mouvement a été précisément sa capacité à refuser la confiscation et la déformation de sa parole par des intermédiaires quels qu’ils soient.
Sur les deux seules journées de mobilisation des 17 et 24 novembre, les gilets jaunes se sont regroupés sur environ 4000 points d’actions.
Ce qui a frappé notre syndicat, c’est l’extraordinaire diversité des gilets jaunes. De l’étudiant au retraité, du salarié du privé au fonctionnaire, du chômeur à la mère au foyer, de l’employé au petit entrepreneur, du locataire au propriétaire, tous, en fonction de leurs difficultés, ont leurs revendications propres et spécifiques.
Mais cette très grande diversité des revendications ne rend absolument pas inaudibles les gilets jaunes comme voudrait le faire croire la macronie. Au contraire !
Ces revendications sont parfaitement synthétisables : moins de taxes (racket fiscal), plus de pouvoir d’achat et amélioration de la qualité de vie au quotidien (santé, sécurité, école, emploi, transport, logement..).
Point besoin de porte-parole pour faire entendre ces légitimes revendications qui sont limpides comme de l’eau de roche.
Si ces huit personnes autoproclamées réussissent leur hold-up en faisant main basse sur les gilets jaunes, le mouvement est mort.
Les partis politiques, les syndicats et les associations sont sclérosés par les petits caporaux qui les dirigent et détournent, le plus souvent, l’objet social des ces organismes à des fins personnelles.