Face à la polémique, les institutions ont décidé de renoncer aux quelques millions d’euros supplémentaires prévus dans leur dotation pour l’année prochaine.
Rétropédalage. Dans un budget marqué par 60 milliards d’économies pour 2025, ce détail n’avait pas échappé à certains commentateurs : malgré les efforts de réduction des dépenses demandés aux Français et aux collectivités territoriales, l’Élysée et le Parlement voyaient, eux, leur enveloppe gonfler. Mais la polémique a finalement eu raison des quelques millions d’euros ajoutés.
Dans un communiqué conjoint de la présidence du Sénat et de celle de l’Assemblée nationale, les deux institutions justifient d’abord ces hausses, décidées en juillet dernier, « soit en amont des annonces récentes du Gouvernement relatives à la préparation du projet de loi de finances pour 2025. » « Les chiffres étant désormais connus et la situation économique analysée », le courrier précise que des amendements seront déposés pour « supprimer l’augmentation de la dotation de l’État aux assemblées. »
Même son de cloche du côté du palais de l’Élysée, qui s’est fendu d’un communiqué semblable : alors que « le gouvernement a annoncé de nombreuses économies », « le chef de l’État souhaite que la présidence de la République donne l’exemple », rapporte l’AFP.