Ce lundi, une minute de silence a été observée à l’université Paris Dauphine en hommage à cette étudiante de 19 ans qui a été retrouvée à moitié enterrée samedi dans le bois de Boulogne. Enseignants et élèves sont sous le choc.
À l’évocation de son prénom, les visages se ferment. « Même si on ne la connaissait pas vraiment, on se sent tous concernés », souffle ce lundi matin une étudiante avant d’aller en cours. Devant l’université de Paris Dauphine, dans le XVIe arrondissement, tous connaissent désormais le visage de Philippine, jeune femme de 19 ans dont le corps a été découvert samedi après-midi dans le bois de Boulogne. Pour beaucoup d’élèves, cette journée de lundi était synonyme de rentrée. Mais l’excitation de retrouver ses camarades de classe a laissé place à une tristesse collective.
Samedi après-midi, c’est à quelques centaines de mètres de la fac que le corps de Philippine, en grande partie enterré, a été retrouvé lors d’une battue organisée par ses proches. Ils s’inquiétaient de ne plus avoir de signe de vie d’elle depuis vendredi 14 heures. Le soir même, ses parents avaient signalé sa disparition et lancé un avis de recherche alors qu’elle devait se rendre chez eux, à Montigny-le-Bretonneux, dans les Yvelines. Depuis, une enquête pour homicide volontaire a été ouverte par le parquet de Paris.
Les investigations ont été confiées aux policiers de la brigade criminelle de Paris afin d’élucider ce crime. À ce stade, aucune information ne filtre sur les circonstances dans lesquelles la victime a trouvé la mort. En fin de matinée lundi, un périmètre de sécurité était toujours déployé dans les bois à proximité de la zone où le corps a été retrouvé. Des fonctionnaires de la police judiciaire étaient d’ailleurs de retour sur place pour relever encore quelques indices qui pourraient être utiles à l’enquête.