Depuis le début du confinement, plus personne ne peut adopter d’animaux. Si la situation persiste des milliers d’animaux seront sacrifiés.
La crise du coronavirus pourrait bien faire de nouvelles victimes collatérales ; nos animaux de compagnie. En effet, les refuges sont actuellement saturés par leur nombreux pensionnaires. « Nous recueillons tous les mois 3.600 animaux et nous en donnons autant à l’adoption » explique Jacques-Charles Fombonne, président de la SPA. Or avec le confinement, l’adoption est devenue impossible. L’association milite donc auprès du gouvernement pour obtenir une dérogation. Pour le moment sans succès.
Une possibilité d’adopter sans croiser personne
« Nous avons mis au point un processus de choix des animaux sur Internet. Les gens choisissent leur animal, prennent un rendez-vous individualisé et horodaté de façon à ce qu’ils soient les seuls à la porte du refuge. On leur présente l’animal, on leur donnerait l’animal sans qu’il y ait de contact entre les salariés et la personne. Ensuite, nous régulariserions l’ensemble des dispositions lorsque le confinement serait terminé. » propose Jacques-Charles Fombonne devant France Info.
Ministère et préfectures se renvoient la balle
Le bénévole ajoute ensuite parler de cette idée au gouvernement « depuis une dizaine de jours », mais la solution n’a pour l’instant pas abouti. En effet, il faudrait « une autorisation ministérielle pour permettre aux Français de venir jusqu’à nos refuges. » Pendant ce temps, préfectures et ministère se renvoient la balle. Le gouvernement parait une nouvelle fois s’enfoncer dans des démarches bureaucratiques, cette fois-ci au prix de la vie de ces animaux… La mesure a pourtant bien été appliquée en Belgique, par exemple. La situation est d’autant plus ubuesque que les refuges reçoivent « des centaines d’appels » par jour de gens décidés à adopter.
« Des crétins se sont amusés à dire que les animaux pouvaient transmettre la maladie. »
Heureusement les associations qui craignaient une vague d’abandon due à la pandémie de coronavirus ont été rassurées sur ce point. « Des crétins se sont amusés à dire que les animaux pouvaient transmettre la maladie. On sait qu’il n’en est rien. » explique Jacques-Charles Fombonne. « En tout cas, nous n’avons pas d’augmentation des abandons. On est vraiment contents sur ce point » ajoute-t-il. Si certains animaux ont bel et bien été contaminés par l’Homme, comme des tigres à New-York, l’inverse n’est en revanche absolument pas avéré. Des rumeurs également à l’origine de comportements farfelus. On a ainsi pu voir certains tenter de nettoyer leurs animaux avec du gel hydroalcoolique. Evidemment, une très mauvaise idée…
100.000 abandons d’animaux en France tous les ans
En France, pas moins de 100.000 animaux sont abandonnés tous les ans, soit douze animaux toutes les heures. En cause, entre autres, les animaleries qui considèrent l’animal comme une marchandise et qui poussent à le « consommer » comme un produit comme un autre. Les associations de défense des animaux militent ainsi pour leur interdiction et appellent à privilégier les refuges. Une recommandation pas forcément toujours suivie…
250.000 animaux euthanasiés tous les ans en France
Dans tous les cas, à l’heure actuelle, les refuges ont déjà atteint 90% de leur capacité. Au-delà, il ne restera plus aucune autre solution que l’euthanasie. En attendant que le gouvernement se décide à faire évoluer la situation, les défenseurs des animaux se trouvent donc bien impuissants ; en France ce sont déjà 250.000 animaux qui sont euthanasiés tous les ans pour des raisons économiques…
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« Nous avons mis au point un processus de choix des animaux sur Internet. Les gens choisissent leur animal, prennent un rendez-vous individualisé et horodaté de façon à ce qu’ils soient les seuls à la porte du refuge. On leur présente l’animal, on leur donnerait l’animal sans qu’il y ait de contact entre les salariés et la personne. Ensuite, nous régulariserions l’ensemble des dispositions lorsque le confinement serait terminé. » propose Jacques-Charles Fombonne devant France Info. Le bénévole ajoute ensuite parler de cette idée au gouvernement « depuis une dizaine de jours », mais la solution n’a pour l’instant pas… Lire la suite »