Les fonds pour la reconstruction Notre-Dame ne seraient plus un problème, selon les informations de la chaîne de télévision France 2, car la somme vient d’atteindre le milliard d’euros. La chaîne ajoute que les près de 500 millions d’euros en surplus pourraient être dépensés pour des travaux de restauration d’édifice de «toute religion confondue».
L’afflux de dons pour les travaux titanesques de la reconstruction de Notre-Dame de Paris, après l’incendie qui l’a ravagé le 15 avril, ne faiblit pas. Il vient déjà d’atteindre la somme d’un milliard de dollars, ce qui dépasse de presque 500 millions d’euros la somme nécessaire. Le reste pourrait être utilisé pour la rénovation d’autres édifices religieux, toutes religions confondues, annonce France 2.
Quand tu apprends au JT de @20hFrance2 qu’une partie de l’argent collecté pour #NotreDame pourrait servir entre autres à la rénovation de mosquées… pic.twitter.com/TWv6MUBGuL
— David dobsky (@dobsky33) 24 avril 2019
La question de la destination des dons, qui dépassent le montant total de la facture, se pose déjà, assure France 2. Certains spécialistes ont déjà évoqué la solution de les attribuer à d’autres monuments religieux, toute religion confondue, pour des travaux similaires, ajoute la chaine. Les mosquées et synagogues pourraient donc en bénéficier.
«Si, par miracle et avec beaucoup de réserve, il y avait trop d’argent, on ira proposer aux grands donateurs de participer à des projets qui sont similaires ou semblables», avait promis Guillaume Poitrinal, président de la Fondation du Patrimoine, cité par BFM TV.
Quatre organismes, dont la Fondation Notre-Dame, la Fondation du patrimoine, la Fondation de France ainsi que le Centre des musées nationaux, sont chargés de collecter ces dons. Parmi les diverses grandes fortunes et les grands groupes industriels français, sans compter les entreprises étrangères, qui ont annoncé leurs dons pour la reconstruction de la cathédrale figure la famille propriétaire de L’Oréal, les Bettencourt-Meyers, la famille Arnault et le groupe de luxe LVMH, ainsi que Total et la famille Pinault (Kering). Plusieurs régions françaises ont aussi contribué, plus modestement, à l’effort.